CONSTRUIRE des cerfs-volants DELTA 2 lignes

Introduction

En première partie, dans le chapitre "choix du matériel", je vous conseillais de posséder 4 cerfs-volants pour pratiquer dans les meilleures conditions entre le vent calme et le vent de force 6 Beaufort.

Je propose de vous aider à la construction de ces appareils en vous facilitant la tâche par quelques conseils simples qui répondront à la majeure partie des questions qui se posent avant, pendant et après la réalisation.

Les 3 cerfs-volants que je présente dans les pages suivantes sont issus d'une même base. Ils ont fait leurs preuves, sont simples à réaliser et largement en mesure de vous permettre d'aborder toutes les propositions d'apprentissage décrites en seconde partie de ces pages.

D'autres plans sont présentés en fin de site. Certaines réalisations sont un peu plus complexes. Tous ces appareils possèdent de grandes qualités de vol mais sont évidemment perfectibles. C'est ce qui fait, à mon avis, un intérêt supplémentaire de construire soi-même.

Le prix de revient moyen d'un appareil que vous pourrez réaliser se situe entre 200 et 500 francs - en fonction des barres utilisées pour l'armature (contre 500 à 1000 frs et plus dans le commerce si vous l'achetez tout fait).

En ce qui me concerne, j'ai créé entre 1995 et 2000 une vingtaine de modèles delta et construits, selon les techniques que je propose, plus d'une centaine de cerfs-volants 2 et 4 ignes. Je pilotais environ 5 heures par semaine ce qui me permet de témoigner de leurs qualités de vol, de leur fiabilité et de leur solidité dans le temps.

Pour tout complément d'informations et conseil de construction: contactez-moi : lucanus@free.fr

OUTILLAGE NECESSAIRE

• un plan de travail (une ½ feuille de contre-plaqué de 5 mm en 122 cm x 125 cm posée sur une table suffit comme surface de traçage, de coupe et d'assemblage)

• du papier Kraft blanc (pour réaliser les ½ plans en grandeur réelle)

• des marqueurs assez fins

• un cutter (gros modèle avec lame neuve)

• une bonne paire de ciseaux (les meilleurs sont de marque "Fiskars")

• une règle métallique (un morceau de profilé en alu de 1,5 m fait parfaitement l'affaire)

• une machine à coudre ordinaire qui pique en point zigzag ou (mieux) en zigzag piqué droit

• du collant double face de 6 à 7 mm de large (*)

• du fil à coudre en polyester de bonne qualité

• une petite scie à métaux (pour couper les barres de carbone)

• une pointe métallique qui peut être chauffée ou (mieux) un petit fer à souder de 50 watts

• une aiguille à surfiler (pour passer le nerf de chute)

• un tube de colle cyanolite

 

FOURNITURES requises pour la fabrication d'un cerf-volant

Envisager la construction de plusieurs appareils évitera les pertes, ainsi vous pourrez disposer de plusieurs couleurs pour agrémenter le panneautage de vos cerfs-volants

• 2,5 m de tissu de spi (CX1 - Carrington - Décathlon - Icarex - Ventex ou Chikara(*) - marques déposées

  • de 40 à 50 g/m2 (pour un CV d'extérieur)

  • inférieur à 35 g/m2 (pour un CV UL - pour l'indoor ou pour voler sans vent)

• 0,50 m de tissu à moustiquaire (pour le CV ventilé) - en magasin de bricolage.

• 4 m de Dacron de 5 cm (pour réaliser les bords d'attaque des CV extérieurs et les renforts divers)(*)

• 0,20 m de sangle synthétique de 6 cm de large pour le renfort du nez (*)

• 0,10 m de bande de Mylar/Kevlar (pour renforcer le renfort du nez)(*)

• 0,50 m d'élastique rond tissé noir en 3 mm(*)

• 0,20 m de tube cristal en 6 mm (pour bloquer les connections) - en magasin de bricolage.

• 4 barres de carbone de 1,60 m en 6 mm de diamètre (pour l'armature)(*)

• l'accastillage spécifique pour cerf-volant comprenant: (*)

  • 4 connecteurs de barres (un morceau de 0,30 m de Durit en 6 mm peut les remplacer)

  • 1 croisillon central (un morceau de Durit peut le remplacer)

  • 3 embouts de barres de 6 mm (protection)

  • 3 embouts d'aile (fendus) en 6 mm

  • 2 embouts de tendeur (ou poussoir) côté voilure

  • 2 clips de tendeur (ou poussoir) côté barre

(*) Pour tout ce matériel, s'adresser à un magasin spécialisé en cerf-volant qui, en plus, pourra vous donner quelques explications techniques complémentaires

COMMENT ELABORER le PLAN du CV choisi à L'ECHELLE 1

Vous trouverez en rubrique PLANS plusieurs modèles de demies ailes que vous reporterez, en respectant les dimensions exactes, sur une feuille de papier kraft blanc (plus solide et plus pratique que tout autre papier).

Le quadrillage des plans représente 50 X 50 mm.

Ces plans de voilure que vous choisirez en fonction de l'appareil que vous souhaitez construire renferment 3 modèles complémentaires parfaitement adaptés à toutes les propositions d'apprentissage abordées précédemment. De plus ils sont assez simples à réaliser. le TOULOUSE , le MARION et l'EMERAUDE

Ces appareils sont aussi réalisables en Ultra Light - armatures en carbone ordinaire de 4 mm pour le MARION et le TOULOUSE, en "Excel light" de 6 mm ou en "Avia Skinny" pour l'EMERAUDE.

Ce dernier modèle est également exécutable en ventilé (par implantation de tissu à moustiquaire).

D'autres plans paraissent dans les revues spécialisées ainsi que sur certains sites lucanophiles Internet.

Dans la plupart des clubs actifs vous pourrez entrer en contact avec des constructeurs amateurs compétents et ainsi connaître leurs créations et bénéficier de leur expérience.

Avec un peu de pratique, il faut compter entre 5 et 10 heures de travail (en fonction de la complexité du panneautage) pour réaliser entièrement un cerf-volant - essais compris.

 

REALISATION de la VOILURE

1. Choix du tissu:

Il doit se faire en fonction de l'appareil que vous désirez construire:

2. Découpe et assemblage des panneaux

3. Découpe finale de la voilure

Lorsque tous les panneaux sont piqués:

4. Assemblage du fourreau du nerf de chute sur le bord de fuite

Je préconise une finition du bord de fuite sans ourlet, celui-ci sera remplacé par une bande de toile de spi de 2 cm de large placée en fourreau et piquée par un long point "zigzag piqué" en prenant soin de laisser suffisamment de place pour permettre le passage d'une cordelette en polyester de 1 mm - le nerf de chute - que vous enfilerez à l'aide d'une aiguille de surfilage. Il sera d'une seule longueur d'une pointe d'aile à l'autre (fixé aux embouts par une boucle) et sera tendu à la fin du montage complet de l'appareil, il a pour but de rendre le vol silencieux .

5. Assemblage du fourreau du bord d'attaque

Choisir de le réaliser en Dacron de 5 cm de large pour tous vos appareils (sauf les Ultra Légers pour lesquels nous conseillons la toile de spi pour gagner du poids). Ce fourreau qui recevra les barres des ailes, sera monté de la même façon que le précédent à la différence qu'il devra être doublé aux pointes d'ailes sur les 10 derniers centimètres par pliage intérieur de la bande de Dacron pour renforcer ce secteur soumis à la tension de l'élastique de bout d'aile.

Dans les 2 cas, procéder au piquage par avancées de 15 à 20 cm en prenant soin de placer le bord du tissu de la voilure bien au fond du fourreau (bande préalablement pliée en 2 dans le sens de la longueur) et d'effectuer une tension légère, régulière et simultanée sur le tissu et sur le fourreau au moment du piquage pour éviter les plis dans la voilure - il n'est pas utile de coller préalablement. Utiliser un long point "zig zag piqué 3 points".

6. Réalisation du nez

Cette partie vitale du cerf volant est toujours délicate à réaliser.

7. Mise en place des divers renforts de protection sur la voilure

Emplacements à reporter depuis le plan

Au niveau du croisillon central:

• Découper dans du Dacron 2 carrés de 5 cm de coté partie à évider

• Evider le centre au fer chaud

• Coller les carrés de chaque coté de la voilure

• Piquer (point droit) l'ensemble à 5 mm des bords extérieurs et intérieurs

• Evider l'emplacement final du passage du croisillon central

Au niveau de la transversale supérieure

• Coller une petite bande de Dacron de 5 cm par 2 cm à l'emplacement du frottement entre la transversale supérieure et la barre dorsale

• Piquer (point droit) sur le pourtour

Au niveau des poussoirs (ou tendeurs), sur le bord de fuite

• Découper 2 petits carrés de 2 cm de coté

• Plier les en 2 en diagonale

• Piquer les (point droit) sur le bord de fuite aux emplacements des poussoirs en prenant soin de ne pas entraver le passage du nerf de chute qui doit pouvoir coulisser librement dans son fourreau d'une pointe d'aile à l'autre

Au niveau de la queue de la quille

• Découper 2 morceaux de Dacron de manière à couvrir de chaque coté les 5 derniers centimètres de la voilure au niveau de la queue de la quille

• Coller et piquer ceux-ci (point droit) - attention également au nerf de chute

• Réaliser un passant en Dacron de 2 cm sur 3 cm de long à piquer (point droit) sur ce renfort du coté de l'extrados de la voilure pour permettre de maintenir la barre dorsale dans l'axe de l'appareil. (une autre technique consiste à confectionner un passant en Velcro).

8. Dernières finitions avant montage

• Réalisation des implantations des élastiques de tension de la voilure sur l'armature

  Cela consiste à percer certains renforts de la voilure. Les trous sont effectués à l'aide d'une pointe préalablement chauffée ou d'un petit fer à souder comme suit:

  • A environ 6 cm de chacune des extrémités d'ailes: - percer un trou de 5 mm dans la piqûre du fourreau du bord d'attaque pour permettre le passage de l'élastique de tension de la voilure sur les barres d'ailes.

  • De chaque coté du passant du queue de quille, à 3 cm de l'extrémité: - percer un trou de 5 mm pour permettre le passage de l'élastique de tension de la voilure sur la barre dorsale

  • Dans chaque renfort des poussoirs, en bord de fuite: percer un trou de 2 mm pour recevoir l'embout du poussoir (ou tendeur) de voilure

• Découpe des fourreaux du bord d'attaque aux emplacements des connecteurs

  • Plier la voilure en 2 sur son axe dorsal

  • Assembler parfaitement ensemble les 2 bords d'attaque à l'aide d'épingles à linge

  • Reporter depuis le ½ plan les emplacements des connecteurs en bord d'attaque

  • Mesurer 3.5 cm de chaque coté de la marque (ce qui fera une fenêtre de 7 cm de long)

  • Découper ensemble des fourreaux des 2 bords d'attaque (7 cm sur 2 cm)

MONTAGE DE L'ARMATURE

Le choix des composants de l'armature du cerf volant se portera essentiellement sur des barres de carbone - la fibre de verre trop souple et trop lourde est à éviter. Plusieurs qualités de barres en carbone sont présentes sur le marché. A vos débuts ou lorsque vous réaliserez des prototypes, je préconise d'utiliser, pour un appareil de taille moyenne, ce qui peut être considéré comme le meilleur rapport qualité/prix: le Structil ordinaire.

Si le bord d'attaque de votre CV est supérieur à 1m40, il est fortement recommandé, pour obtenir une bonne rigidité structurelle, d'utiliser de la barre en carbone enroulé (Avia G force ou SkyShark) - le carbone de 6mm étant trop souple pour le pilotage de précision.

En ce qui concerne l'Emeraude, il est donc conseillé de monter une armature en carbone enroulé pour un meilleur comportement en vol.

La découpe du carbone se fera à l'aide d'une petite scie à métaux. Une finition au papier de verre est recommandée pour atténuer l'agressivité du carbone au niveau de la découpe qui pourrait à l'usage (chocs) poinçonner l'embout de protection puis le nez du CV.

Il faut savoir que si l'on coupe du carbone enroulé on réduit très sérieusement sa résistance.

En ce qui concerne le choix des connecteurs, Décathlon propose un kit complet avec tous les embouts (les élastiques, trop courts, ne serviront pas), il peut faire l'affaire sur un premier cerf volant. Par la suite, l'utilisation d'un accastillage de meilleur qualité (APA par exemple) améliorera indéniablement le rendement de votre appareil.

 

• Mise en place de la barre dorsale

  • Engager la barre de carbone dans le passant de la queue de quille (extrados)

  • Enfiler le croisillon central puis l'embout de protection du coté du nez

  • Engager la dorsale dans son logement dans le renfort du nez

  • Tendre manuellement la voilure sur la barre dorsale

  • Couper celle-ci environ 3 à 4 cm au delà du renfort de queue

  • Enfiler l'embout de queue sur la dorsale

  • Tendre la voilure à l'aide d'un morceau d'élastique rond que vous enfilerez dans les trous percés de chaque coté du passant en les fixant par une ½ clé à chaque extrémité.

  • Placer le croisillon (ou croix) en bonne place (intrados)

   

• Mise en place des barres des ailes (bords d'attaque)

  • Engager une barre dans l'un des fourreaux du bord d'attaque

  • Enfiler le connecteur inférieur par la 1ère fenêtre rencontrée

  • Ensuite le connecteur supérieur par la seconde fenêtre ainsi qu'un embout de protection à l'extrémité haute de la barre

  • Enfoncer le tout jusqu'à ce que l'extrémité de la barre soit dans son logement dans le nez (ce montage est particulièrement fastidieux car les connecteurs coulissent difficilement sur le carbone des barres - l'utilisation d'un peu de lubrifiant non gras est vivement conseillé)

  • Placer l'embout de pointe d'aile

  • Tendre la voilure sur celui-ci en utilisant un élastique découpé dans une chambre à air de moto (°). Il sera passé en double dans le trou percé dans le bord d'attaque.

  (°) L'utilisation d'un tronçon de 3 à 5 mm de large découpé dans une chambre à air de moto est une astuce qui évite de devoir effectuer une demie clé de liaison qui pourrait être accrochée par une ligne de pilotage lors de l'exécution de certaines figures de freestyle.

   

• Montage final

  • Couper les transversales basses 2 à 3 cm plus grandes que le plan

  • Couper les poussoirs (ou tendeurs) dans du jonc de carbone de 3 mm - fixer les embouts spécifiques coté voilure et coté barre. Un point de colle cyanolite les fixera au jonc.

  • Monter l'ensemble en plaçant les connexions au centre de leurs emplacements.

  • Si vous remarquez un cintrage trop accentué des transversales basses, ajuster les longueurs de celles-ci en les coupant centimètre par centimètre jusqu'au bon résultat.

  • Lorsque la géométrie de l'appareil vous semble correcte, ajuster la transversale haute en prenant soin auparavant de placer les connexions hautes au centre de leurs emplacements

  • Bloquer toutes les pièces d'accastillage à l'aide de petites sections (3 mm) de tube cristal de 6 mm de diamètre que vous fendrez afin de pouvoir les engager sur les barres au dessus et en dessous des connexions d'ailes et du croisillon central. Un point de colle cyanolite les fixera solidement au carbone. La fixation des connexions évitera le glissement de celles-ci qui causerait la déformation de la structure et le possible déchirement du bord d'attaque.

  • Tendre le nerf de chute en partant d'une pointe d'aile par une boucle à placer sur l'embout, le faire coulisser ensuite dans l'embout de la queue (rappel: le nerf de chute a été prévu d'une seule longueur d'une pointe à l'autre), terminer par une boucle après avoir préalablement réglé sa tension générale - après les essais il est possible qu'un réglage complémentaire soit nécessaire pour obtenir un vol silencieux.

  • Installer la ligne de jonglage entre les 2 pointes d'ailes en passant par l'embout de queue (trouver une astuce pour qu'elle coulisse librement à cet endroit) - Attention, une ligne de jonglage ne doit pas agir sur les pointes d'ailes en les rapprochant.

LE BRIDAGE

Pour réaliser les brides de votre appareil, plusieurs types de matériaux sont utilisables. Je vous conseille, pour un cerf volant de petite ou de moyenne taille et pour vos débuts, la confection des brides en polyester tressé de 3 mm pré-étiré. Par la suite le Dyneema ou le Kevlar gainés, plus chers, pourrons être choisis. Leur rendement mécanique est meilleur.

Dans tous les cas il est recommandé de respecter les mesures indiquées sur le plan ainsi que leur parfaite symétrie. Il est néanmoins possible de modifier les dimensions, ne tenter des expériences que lorsque vous aurez acquis une bonne connaissance du sujet – voir P.A n°10

La fixation des brides sur les barres peut s'effectuer de plusieurs façons (noeud de cabestan, tête d'alouette ou tout autre noeud pourvu qu'il tienne parfaitement). Dans tous les cas prendre garde de compter une longueur supplémentaire pour effectuer la fixation choisie car les dimensions sont données sans en tenir compte. Il faut frapper le noeud au dessus des connexions hautes et en dessous des connexions basses ainsi que du croisillon central.

Dans le cas du bridage turbo, effectuer un double noeud de tête d'alouette au points B et D pour éviter toute modification en vol et faciliter les réglages.

Vous pouvez considérer que l'incidence est correcte lorsque l'appareil, suspendu par les extrémités du bridage - extrados vers le sol, a la quille horizontale.

Le réglage et la mise au point du virage est plus délicate, elle est le fruit de multiples expériences sur le terrain par vent moyen (entre 2 et 3).

ESSAIS EN VOL - MISE AU POINT – REGLAGES - PROTECTION

C'est toujours un petit événement d'arriver avec sa production sur une aire de vol. Choisir si possible des conditions de vent appropriées - ni trop, ni trop peu - une force 3 est parfaite. La longueur des lignes doit être adaptée à la taille du cerf volant essayé et à la force du vent (20 à 30m).

Il ne devrait pas y avoir de surprises si vous avez suivi scrupuleusement toutes les phases, les dimensions et les conseils de construction. Néanmoins quelques détails ou défauts peuvent apparaître sur le terrain. Les plus courants concernent:

• Une mise au point du bridage (voir P.A. n° 10)

• Bruit de vibrations du bord de fuite (le nerf de chute est à retendre)

• Quelques plis malencontreux dans la voilure au niveau d'un fourreau du bord d'attaque (si l'outrage est important il vous faudra découdre et refaire cette partie, sinon ce sera le petit défaut rédhibitoire et vous ferez mieux la prochaine fois !)

• Une couture qui lâche parce qu'effectuée trop près d'un bord (tout simplement la refaire)

• Un élastique qui ne tend pas assez la voilure (soit mettre plus large, soit déplacer le trou)

 

Protection de votre appareil

Une housse pour chacun de vos cerfs-volants est conseillée afin de les protéger pendant leur transport. L'utilisation des chutes de tissu de spi raboutées afin d'obtenir un rectangle de 25 à 30 cm de large et de la longueur du bord d'attaque + 15 à 20 cm, permet sa réalisation à moindre frais.

Pour cela effectuer l'assemblage des différents morceaux de tissu par simples piqûres ainsi que le fourreau et le passant dans lequel coulissera une cordelette - le tout sur l'envers - il vous suffira de retourner l'ensemble pour obtenir une housse dont toutes les coutures seront invisibles puisque à l'intérieur.

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