Piloter sans vent

Pour le commun des mortels, piloter un cerf-volant nécessite obligatoirement du vent. Il en est heureusement tout autrement. Les progrès concernant les composants matériels permettent la réalisation d'appareils ultra légers (UL) parfaitement adaptés aux espaces sans vent.
Pour l'initiation, il est souhaitable de disposer d'un cerf-volant de bonne taille (environ 2 m). Pour les tout débuts, sa structure pourra être assez flexible (jonc de 3 mm ou carbone ordinaire de 4 mm) mais devra être rigidifiée dès que l'on abordera les figures de freestyle (carbone enroulé type G force).
Les conditions de vol sont excellentes pour l'apprentissage des gestes techniques de base. Les résultats sont subordonnés à la condition physique du pilote puisque c'est son déplacement judicieux qui crée le flux d'air permettant le vol du cerf-volant.
Le pilotage diffère sensiblement, il est tout en finesse et en "touché". Cette pratique permet d'acquérir un sens aigu de la perception du contrôle permanent de l'appareil (exemple: la technique du "dérapage" s'apprend naturellement).

proposition d'apprentissage n° 12

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